deux faces
deux couleurs
noir - blanc
lune - soleil
yin - yang
Freddie - Brian (et roger... un peu)
complémentarité ...
side white :
Procession : Le ton est donné, la reine fait son entrée de manière pompeuse, Brian May nous offre là l'étendu de son génie, avec une guitare on obtient des sons improbables, qui vont du violon, au trombone... place à la reine donc :
Father to son :enchainement direct avec ce morceau, plutôt honnête, mais sans génie non plus, le groupe est encore jeune, malgré la volonté de casser le rythme. la partie la plus intéressante est l'outro, où on perçoit un magnifique fondu avec le morceau suivant...
White queen (as it began) : qui est l'occasion de se reposer les oreilles, chanson lente et envoutante, la montée en puissance est efficace, Brian nous offre encore un panel de son inédit, pour finir comme elle a commencée ...
Some day, one day : toujours un titre de brian, chanté par lui cette fois, on sent qu'elle va démarrer, mais retombe dans une espèce de torpeur, titre assez faible, mais ... nécessaire, ce genre de titre fait partie intégrante de l'originalité du groupe.
The loser in the end : fais chauffer Roger ! le bon vieux rock de Taylor, même si on retrouve avec plaisir ce timbre de voix si particulier, le titre n'est pas au niveau des futurs compo du blondinet !
Side Black
Ogre battle : une tuerie ! du grand Mercury ! de la folie !!!! (enfin !) je considère que l'album démarre vraiment ici, d'ailleurs tous les titres qui vont suivre s'écoutent d'un bloc, tant les enchainements sont parfaits !!
The fairy feller's master stroke : enchainement et contraste parfait, chanson grand-guignolesque, un bonheur pour les oreilles, Freddie y chante de manière exagérée, on retrouve sa folie (ainsi que celle de ses choristes de luxe que sont Roger et Brian)
chanson joyeuse, qui finie sur des notes calme de piano qui annonce...
... la trop courte Nevermore : petite ballade reposante et émouvante intercalée entre deux brulots
The march of the black queen : chef d'oeuvre ultime (à mon sens, elle aurait mérité d'avoir le succès de boh rhap) synthèse parfaite de ce que représente le groupe : du progressif, du Hard rock, de l'influence classique, des choeurs, de la folie...
La chanson nous surprend sans arrêt, quand on croit qu'ils sont arrivé à bout, elle repart de plus belle, pour finir de manière accrocheuse et joyeuse . La chanson anti commerciale par excellence (c'était un peu la philosophie de cet album d'ailleurs)
Funny how love is : enchainement parfait, qui prolonge l'ambiance happy (comme pour "somme day ... chanson faible et inutile si on la prend à part, mais indispensable dans l'ensemble de ce bloc)
Seven seas of rhye : succès commerciale que cette chanson accrocheuse qui ferai presque tâche tant elle n'a rien à voir avec le reste de l'album, mais tout de même du grand Queen (on sent que c'est une vieille chanson, même retraivaillée )
voilà, Queen a posé les bases... album qui s'écoue d'un seul coup, ou qui ne s'écoute pas.
un album qui nous démontre l'infinie supériorité (en terme de compo) de Freddie, par rapport à ses collègues ... mais ça ne va pas durer !