1974, déjà 3 albums
Queen commence à se libérer vraiment de ses influences, et va créer un album certes moins pompeux que sont illustre prédécesseur, mais beaucoup plus varié, on commence à entrevoir le futur chef d'oeuvre (anato).
Cet album démarre en fanfare ...de fête foraine dans un premier temps, puis dans un tonnerre de décibel pour Brighton Rock. chanson magistrale où Freddie fait ce qu'il veut avec sa voix, et où Brian s'exprime de fort belle manière. (malheureusement, ce long , très long, trop long solo du guitariste, fait perdre à la chanson sa dynamique ... dommage)
Ensuite arrive le premier gros succès du groupe, Killer Queen, qui est la parfaite synthèse du SON queen, va propulser le groupe aux sommet, et c'est bien mérité ! Tout y est, la voix haut percheé, les choeurs si caractéristiques, le son de la red Special, un pur régal.
Tenement Funster , chanson de Roger (donc avec des paroles débiles... quoique, c'est pas vraiment ce qu'on attend de Queen à cette époque) Un bon gros rock mid tempo, typique des compos de notre playboy blondinet !
Flick of the Wrist on retrouve avec plaisir Freddie avec une chanson accrocheuse, les choeurs sont toujours là, le contraste couplet/ refrain est saisissant, cette chanson est palpitante ! pas le temps de s'ennuyer !
enchainement parfait avec Lily of the Valley, qui radoucis le ton. Encore et toujours les prouesses vocales (prouesse est la soeur d'un pote) de Freddie ! chanson qui monte tranquillement en intensité...
... pour enchainer sur un autre gros succès du groupe Now I'm here, gros rock classique composé par papy sucrette, pas révolutionnaire mais efficace !
In the Laps of the gods , woow le choc ! Merci à Roger le castra, pour cette intro ! chanson un peu ovni, planante, mais où tout est poussé à l'extrême !
encore un contraste saisissant pour Stone Cold Crazy, La chanson hard rock de l'album ( reprise par les four Horsemen..Metallica pour les incultes) on retrouve une voix agressive, et moins maniérée.
Dear Friends, l'occasion, soit d'aller prendre une tisane et d'aller au lit, soit de passer à la plage suivante.. on va dire que c'est l'entracte !
puis arrive Misfire, chanson sans prétention aucune, mais qui donne un ton léger et dansant plutôt bienvenue, une happy song.
pour Bring Back that Leroy Brown, le groupe se lâche, banjo, chant style vaudeville, contrebasse, choeurs exagérés, ça nous arrache au moins un sourire
She Makes Me, est encore et toujours l'occasion de casser le rythme, chanson lancinante au possible, mais qui malgré tout s'intègre bien dans le maelström que compose cet album.
Le disque se termine par In the Lap of the Gods...Revisited. On sent la chanson qui a été composée pour le live ! Elle fait aussi partie de mes préférées de l'album .hoooooo hoooo lalala hoooo
coup de tonnerre final !
ou plutôt explosion ! oui, le groupe est définitivement va exploser avec cet album est rentré dans l'histoire